top of page
Un petit bijou

L'écharde

Paul Wenz

Genre

Roman

Résumé

Paul Wenz, écrivain rémois, nous livre un roman écrit en 1931, dont l’intensité augmente au fil des pages.
Il nous raconte l’histoire de John, personnalité d’une petite localité à quelques heures à cheval d’Adélaïde. Il embauche Susie, une « housekeeper », afin de gérer son domaine. Il y vit seul avec deux de ses employés, Tom et Sam, qui l’aident à s’occuper du cheptel. Elle tombe tout de suite amoureuse de lui mais tout ne va pas se passer comme elle l’aurait souhaité. Elle va alors nourrir des sentiments de haine et une soif de vengeance qui vont occuper une partie de leur vie

Citation

"L’oreille apprend à aimer tout ce qui est le chant des oiseaux, le bêlement des moutons, les cloches que portent les chevaux entravés et qui tintent à chaque broutement, la plainte de la moindre brise dans les aiguilles des « chênes taureaux ». Il y a aussi le silence, qui se perçoit aussi bien que les bruits, et qui n'est que la respiration de la nature endormie."

JBG_edited.jpg

Paul Wenz

Né à Reims le 18 août 1869, Paul Wenz s’établit en Australie au tournant du siècle, après quatre tours du monde. À Sydney, il se lie d’amitié avec Jack London dont il traduit The Love of Life (L’Amour de la vie). Auteur d’une dizaine de romans et nouvelles, Wenz témoigne par sa vie et son œuvre d’une dimension épique, ouverte au plein vent de l’aventure, du côté des Melville, Conrad, London ou Cendrars.

quartier livre 2.png

L'oeil de votre chroniqueur.euse

Vince USA_edited_edited.jpg

Ce court roman de moins de 200 pages nous transporte dans des contrées lointaines, dans un autre siècle où les hommes se déplacent à cheval, parcourent des kilomètres de plaines, s’occupent des moutons.
La nature est omniprésente, comme si elle était un personnage du roman et n’est pas sans résonner avec les préoccupations actuelles la concernant. La sécheresse est fréquente, obligeant les habitants à guetter et célébrer la moindre goutte de pluie. Une scène décrivant la mort d’un arbre centenaire est poignante.
Les descriptions du bush australien, des odeurs d’eucalyptus et de mimosas nous enchantent, tout comme la puissance des sentiments évoqués.
Laissez-vous porter vers ce roman que la maison d’édition Zulma a eu la bonne idée de rééditer récemment.
« L’oreille apprend à aimer tout ce qui est le chant des oiseaux, le bêlement des moutons, les cloches que portent les chevaux entravés et qui tintent à chaque broutement, la plainte de la moindre brise dans les aiguilles des « chênes taureaux ». Il y a aussi le silence, qui se perçoit aussi bien que les bruits, et qui n'est que la respiration de la nature endormie.
Les yeux sont pleins du bleu pâle du ciel, si pâle parfois qu’il semble avoir été mangé par le soleil comme la peinture d'une porte de jardin ; du rose des dunes de sable qui colore les toisons des troupeaux ; de l'ocre de la terre ou de la grande tache couleur ardoise d'un lac desséché.
Donald a accueilli tout cela de ses oreilles et de ses yeux, et ses narines ont reçu avec plaisir la fumée de la pipe du cocher, l'odeur du « buisson de baume », des eucalyptus des criques, de la menthe sauvage que les chevaux ont écrasée au passage. »

Vous aimerez peut-être aussi...

bottom of page